29 août 2020, 10:30

Angus Young

• Le guitariste d'AC/DC a toujours le trac


Quarante-six ans après avoir fait ses débuts en live, habillé en écolier, Angus Young avoue avoir toujours le trac avant de monter sur scène. C'est ce qu'il a confié à Guitar World à l'occasion d'une récente interview. « Parfois, c'est effrayant, mais il faut que je me motive, que je me mette un bon coup de pied au cul. En général, une fois que j'ai enfilé mon uniforme, ça va. Je suis tendu, mais je ne panique pas. » Le guitariste reconnaît que dès que le concert commence, il est dans sa bulle. « Pour moi, les concerts passent tellement vite… On commence et puis c'est fini. Et il faut redevenir celui que l'on est dans la vie de tous les jours. C'est difficile parce qu'une fois que je deviens l'Ecolier, j'ai beaucoup de mal à redevenir moi-même. Je suis comme deux personnes différentes – parfois même trois ! »

« Je n'ai jamais eu aussi peur que le jour où je suis monté sur scène pour la première fois, se souvient-il, en faisant référence à ce concert de 1976 où le rock fut. Mais heureusement, je n'ai pas eu le temps de réfléchir. Quand les spectateurs ont vu mon uniforme d'écolier, ils sont restés bouche bée. Je n'avais qu'une seule idée en tête : ne pas servir de cible à des gens qui me lanceraient des bouteilles dessus. Alors je n'ai pas arrêté de bouger. Je me disais que si je restais immobile, j'étais mort. »

Un jour, toujours aux débuts d'AC/DC, Malcolm, son grand frère décédé en novembre 2017, a même dû lui donner un peu d'élan parce qu'Angus ne trouvait pas le courage de quitter le côté de la scène à l'heure où devait débuter le concert. « Tout à coup, j'ai été propulsé sur scène et je me suis retrouvé devant le public. Il y a eu un silence de mort. La seule chose à faire, c'était jouer – et prier ! J'ai baissé la tête et espéré que je ne prendrais pas une bouteille. C'est devenu une partie intégrante de mon jeu de scène. J'ai appris à esquiver et à toujours rester en mouvement... » Ou quand l'un des jeux de scène les plus célèbres du hard rock est né du flip d'un des meilleurs guitaristes de blues électrique au monde…

Ce qui ne nous dit toujoiurs pas quand AC/DC commercialisera le successeur de « Rock Or Bust » (2014) – pandémie oblige... 

Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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