En un oscillant faisceau d'indices foudroyants à l'extrême incapacité sélective des plus insoutenables qui soient en ce début d'année astrale en huit, la redoutable unité américaine d'élite en sauvagerie implacable VITRIOL reprend massivement son service materné avec le sens tissé du vice incarné à travers un brutal death metal tectonique de premier ordre cyclonique. De sévices oral à l'immondice fatal, cette tonitruante milice aux délices de malice dégoulinante, vous scalpera littéralement en un vrombissant blasphème à la phénoménale férocité punitive. Entrée gratuite à la portée certes fortuite tout en pénétrant volontairement au sein des arcanes digérées de la violence sonore maîtrisée, voici que se profile votre prochaine ablation d'organe chétif sur commande sensitive purement expéditive.
Tel un affûté poignard réputé oxydé à nouveau par trop de sang séché, ce second rouleau compresseur baptisé odieusement « Suffer & Become » procure d'emblée, une empirique attraction fœtale à l’orgasmique invitation virale de ses hôtes au nom d'une endémique perversion congénitale des plus inconfortables physiologiquement. Successeur du déjà annihilant « To Bathe From Cowardice Of Throat » (2019) en hommage à l'infernal trio de tête ANGEL CORPSE, HATE ETERNAL et BRAINDRILL, cette seconde vomissure sonore allie cruellement dissonance cognitive, glissement intestinal et descente d'organe frontalement. Repoussant encore une fois les limites disséquées de leurs instruments implicitement malmenés à plus que de raison, l'occlusion intestinale atteint son objectif maladif au simple effleurement auditif des supersoniques ogives rouillées que sont "The Flowers Of Sadism", "Weaponized Loss" et "He Will Fight Savagely".
En parallèle, rappelons-nous philosophiquement que « La vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui » selon Schopenhauer. Ainsi souffrons et devenons témoins agonisants de la connaissance de celle-ci selon ce suffocant édifice de maléfice écœurant, hideusement émasculé à l'extrême par ce torturant VITRIOL. Il est à noter véritablement que le travail de guerre martiale déployé sur cet embroché joyau de barbelé aiguisé pour l'occasion, est d'une évolution flagrante tant au niveau de l'intensité abrasive de sa production globale que sur l'introspective acuité guitaristique engendrée de façon si explicitement frénétique. La satisfaction d'interprétation de riffs assourdissants est stupéfiante de percussions en boucle d'amont en aval tout comme la trépidante répétition de solos dévastateurs en devient intensément jouissive, castratrice et à force, résolument captivante.
Pour mémoire, son EP « Pain Will Define Their Death » (2017) avait déjà fortement bien annoncé la monstrueuse naissance d'un futur tyran contemporain qui outrepasserait vivement les frontières poreuses du casting ultime américain, à savoir IMMOLATION, SUFFOCATION et INCANTATION, trois perfides maîtres à penser de cette terrifiante hydre mercenaire à hits dévorants des plus sanguinaires. En effet, ce dantesque groupe appartient plus que jamais à un mouvement transgressif qu'il est en train de créer, de sculpter et de dompter dans la plus grande tradition du brutal death metal irascible, vindicatif et avilissant en ces épineux idéaux les plus conceptuellement haineux. Les irréductibles perfectionnistes d'entre-nous songeront profondément à des réminiscences savamment exhumées en terre fertile chez MORBID ANGEL, époque « Gateways To Annihilation » (2000), CRYPTOPSY, ère « And Then You'll Beg » (2000) et AEON sur « God Ends Here » (2021), le tout outrageusement occis sous une bannière rudimentaire mais sédimentaire à souhait. Il était vraisemblablement une fois, le destin vertébral systémique d'une violence dorsale artistique au service d'un festin musical cataclysmique porté par un chevronné souverain du nom couronné de VITRIOL...
