Le principe du concours ?
Une question chaque jour, ici, à 18h30. Vous ne répondez pas tout de suite, mais attendez la dernière question, le jour de clôture le 19 octobre prochain pour nous communiquer toutes vos réponses à l'adresse suivante : concours@hardforce.fr
CE SOIR... RATT & DOKKEN
Ce soir, plongeon dans les 80s.
Si vous n'avez pas vécu ces années-là, sachez que c'était une époque de foisonnement incroyable. Tandis que la Grande-Bretagne accouchait de sa NWOBHM, les Etats-Unis n'étaient pas en reste, avec des formations de hard rock et de heavy metal teinté de glam, fils d'AEROSMITH, d'Alice Cooper, de LED ZEP, d'AC/DC et futurs frères aînés de GUNS N' ROSES... qui les ratatina quasiment tous en un album quelques années plus tard.
La génération des RATT, GREAT WHITE, QUIET RIOT, DOKKEN...
Et encore, eux, ce sont ceux dont l'histoire a retenu l'existence...
Tous ces groupes avaient été fondés dans les années 70, majoritairement en Californie, avaient ramé, changé de noms et vivoté dans les clubs en attendant que VAN HALEN leur laisse de la place, mais grâce à la création de MTV et des rencontres heureuses avec des producteurs de renom (Beau Hill, par exemple, pour RATT), ils explosèrent dans les charts. RATT flirtait davantage avec la démarche artistique de MÖTLEY CRÜE pour le côté fashion, permanentes, maquillage et colifichets (et la thématique sexuellement bien explicite). DOKKEN œuvrait dans un schéma plus classique de quartette articulé autour de la paire chanteur-guitariste (Dokken + Lynch), mais les permanentes étaient aussi de rigueur. Tous ont eu leur part du gâteau. DOKKEN grâce à des titres comme "Just Got Lucky" ou "Into The Fire" (sur "Tooth & Nail" en 1984), "The Hunter" et "In My Dreams" (sur "Under Lock and Key" en 1985), "Burning Like A Flame" et "Dream Warriors" (sur "Back For The Attack" en 1987), RATT avec "Round and Round", "Back For More" (sur "Out of The Cellar" en 1984), "You're In Love" et "Lay It Down" (sur "Invasion of Your Privacy" en 1985), "Dance", "Slip of The Lip" et "Body Talk" (sur "Dancing Undercover" en 1986)... Une mélodie omniprésente, des riffs hard rock/metal généreux, une intention basique et assumée de vouloir remplir les stades, faire tomber les filles et accéder au top des charts. Que reste-t-il de tout ça ? Ces albums évidemment ! Avec leurs qualités et leurs défauts (faut aimer la production d'époque, au-delà des compositions elles-mêmes). Cette vague musicale était condamnée à ne pas passer la décennie, parce qu'il y avait dans leur démarche quelque chose de totalement fabriqué pour coller aux années 80. Les musiciens se sont accrochés tant bien que mal, ont tenté de glisser vers d'autres registres, mais n'ont pas eu les reins assez solides pour maintenir leur prestige et surfer sur les époques. N'est pas AEROSMITH qui veut...
QUESTION N°10 : Quels musiciens ont joué dans les deux groupes ?
